Je viens de lire un texte précis et pertinent de Stéphane Hessel sur l’indignation. Cet homme qui se décrit comme âgé reconnaît qu’en tant que résistant dans une France occupée par l’Allemagne nazie, il était plus facile de s’indigner que dans notre société moderne dont la complexification brouille la compréhension. Pourtant, il insiste sur le fait qu’il n’y a pas forcément moins de raison de s’indigner qu’auparavant, et qu’il faut juste chercher pour les trouver. En attendant de digérer cette vérité enfin (...)
Des articles transversaux sur des sujets plus simple qu’on ne l’imagine ou sur des théories plus actuelles qu’on ne l’aurait pensé.
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Indignation et partis politiques
5 décembre 2010, par Julien Falconnet -
Facebook : se tromper de peur
24 juin 2010, par Julien FalconnetFacebook fait peur.
Mais, la plupart des critiques se trompent, selon moi, de peur. Leur analyse me fait penser aux gens qui à l’arrivée du téléphone auraient pu dire : "Maintenant on se verra plus, on se téléphonera", ou alors "Maintenant on sera toujours dérangé par les mauvaises nouvelles". Ces remarques, si elle ne sont pas fausses manquent complètement l’amplitude du phénomène et se cantonne à une vue par le petit bout de la lorgnette.
Craindre de voir ses contemporains, enfants et ados compris, (...) -
Légitimité de fait et légitimité de principe dans les milieux associatifs et ailleurs...
20 décembre 2008, par Julien FalconnetDepuis que j’ai commencé mon exploration du monde merveilleux des associations (sportives en l’occurrence), j’ai eu l’occasion d’assister à de nombreux échanges plus ou moins houleux. Dans les incompréhensions et des conflits que j’ai pu observer, il m’a semblé discerner l’affrontement de tenants de deux types de légitimités distinctes.
Et bizarrement, je me suis aperçu qu’on pouvait retrouver cette typologie dans d’autres contextes.
Tu sais quoi, Robert a décidé sans rien demander à personne qu’on (...) -
Mauvaise foi réthorique
18 décembre 2008, par Julien Falconnet"Je ne fais jamais rien pour les autres !"
Un ami me disais un jour quelque chose comme ça. Surpris, car je lui connaissais une certaine générosité, je cherchais à en savoir plus...
Après une longue et complexe discussion, mon ami m’avait démontré que c’était vrai.
Il ne faisait effectivement rien "pour les autres" puisque en réalité, lorsqu’il faisait quelque chose qui faisait plaisir aux autres, cela lui procurait un plaisir empathique. Et que donc c’était ce plaisir empathique qui l’intéressait. Il (...) -
Julien FALCONNET
28 octobre 2007En construction :
lien externe : site professionnel d’un ingénieur informaticien spécialisé sur SPIP.
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